L’émotion était perceptible au sein des participants de la cérémonie du 8 Mai qui s’est déroulée sous un soleil généreux.
Jean-François Schott, président de l’UNC, a rappelé le sens d’une telle cérémonie, destinée au devoir de mémoire envers les jeunes générations. Il est nécessaire de se rappeler que «ce conflit a coûté la vie non seulement aux jeunes soldats, mais aussi aux victimes civiles au nom d’une doctrine fasciste. Mais malheureusement, de nos jours, les vieux démons resurgissent en plusieurs lieux du monde, démontrant que la paix et la liberté sont des notions très fragiles».
Richard Kuder, au nom de la FNDIRP, a lu le message rendant hommage aux déportés, qui suite au procès de Nuremberg en 1946, ont été reconnus comme victimes de crimes de guerre. Quant à Yves Goepfert, maire, il a lu le message du secrétaire d’État aux Anciens Combattants.
Après le dépôt de trois gerbes, Jean-François Lekaim s’est vu remettre l’insigne d’honneur de porte-drapeau. La Musique Municipale et la chorale Aubade ont agrémenté la cérémonie de leur prestation qui s’est terminée avec le Chant des partisans.